Quel plaisir de se retrouver en pleine nature ! Le Pays de Fougères regorge de forêts et de bois luxuriants. Des hêtres majestueux aux grands chênes en passant par les … ces forêts vous invitent, en famille, entre amis ou en solo, à parcourir les sentiers pour des balades inspirantes ou des randonnées sportives au cœur de la nature.
La Forêt de Fougères
La Forêt de Fougères s’étend sur 1500 hectares.
Les hêtres représentent les 3/4 du massif et ont, dès le Moyen-Âge, l’installation de nombreuses huttes de sabotiers. La forêt de Fougères a également fait office de gigantesque cachette aux grandes heures de la Chouannerie. Ainsi, à l’entrée de Landéan, en bordure de forêt, on peut y découvrir la croix de Recouvrance qui marque le lieu de la première réunion des insurgés. De pierres ont traversé plus de 5000 ans pour témoigner de la présence des hommes. Saurez-vous retrouver les arbres de 200 ans surnommés “les Jumeaux”.?
Au milieu des arbres apparaît un alignement pour le moins exceptionnel : le Cordon des Druides qui, constitué de 50 menhirs de quartz, s’étire sur une rangée de 300 mètres. Vous pourrez aussi découvrir au détour d’une promenade le dolmen de la Pierre Courcoulée. Autrefois, l’énorme table reposait sur 10 piliers enfoncés dans le sol.
Enfin, suivez la route forestière des Hauts Vents : vous ne pouvez pas manquer la Pierre au Trésor. Ce dolmen cache, dit-on, un trésor inestimable. Objet de convoitise, sa recherche a d’ailleurs provoqué l’éboulement d’une partie des supports du monument.
Curiosité incontournable, rendez-vous aux Celliers de Landéan. Datant du XII, une salle voûtée se cache sous terre, soutenue par onze arceaux. La légende dit que les deux escaliers qui y conduisent relieraient les celliers au Château de Fougères…mais à ce jour, cette construction souterraine demeure toujours un mystère.
Au sein de la forêt de Fougères se trouve également la base de loisirs de Chênedet, où petits et grands pourront pratiquer différentes activités de plein-air telles que le VTT, le tir à l’arc, le canoë-kayak…
Pour les petits et grands aventuriers, un accrobranche adapté à tous les âges et niveaux est ouvert d’avril à septembre.
Plusieurs circuits de randonnées s’étendent sur le massif et vous permettront de découvrir les différents vestiges archéologiques tout en se ressourçant au cœur de cet écrin de nature.
La Forêt de Villecartier
Aux portes de la commune de Bazouges-la-Pérouse s’élève la forêt de Villecartier. Longtemps peuplée de bûcherons et de sabotiers, elle offre aujourd’hui la beauté et le calme d’une haute futaie de hêtres et de chênes.
Grâce aux sentiers balisés, les amoureux de la randonnée remontent le passé de la forêt tout en profitant du magnifique cadre naturel. Au cœur du massif, l’étang du même nom mérite une halte.
Un port miniature y a été aménagé. Pour les plus téméraires, un parcours acrobatique dans les arbres promet des émotions fortes.
Le Bois de la Motte
Le Bois de la Motte est situé à la limite de la commune de Saint-Brice-en-Coglès. D’une superficie de 22ha, le site a été acheté par le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine en 1990.
Le château et le bois de la Motte tiennent leur nom de la proximité d’une motte féodale située au bord de la rivière Loisance. Entre Maen Roch et Fougères, un massif vert borde la route départementale 155, vous êtes au Bois de la Motte !
Ce massif boisé de hêtres est traversé par de nombreuses allées forestières. De forme régulière et ramassée, il se distingue par des affleurements rocheux de granite, la pierre locale par excellence.
Un sentier de découverte y a été aménagé pour permettre aux promeneurs d’en apprécier toutes les richesses, en protégeant les zones sensibles.
Une ancienne motte féodale
D’où vient l’appellation de Saint-Brice-en-Coglès* ? Du nom de l’évêque de Tours, associé au breton « coglez » qui signifie nord. Et le bois de la Motte ? Comme le château édifié sur ses terres, il tient son origine d’une ancienne motte féodale construite à proximité, au bord de la rivière Loisance. Au Moyen Âge, la motte désignait une construction défensive, bâtie au sommet d’un monticule de terre. L’ancêtre du château fort…
*En 2017, Saint-Brice-en-Coglès et Saint-Etienne-en-Coglès se sont rapprochés pour créer une commune nouvelle « Maen-Roch ». En Gallo, cela signifie « La ronde des pierres ».
L’artisanat du bois
Maen Roch était jadis un petit centre économique et artisanal, animé par des sabotiers, des bûcherons et des scieurs. On y travaillait la principale ressource locale, le bois.
95% de hêtre
Le hêtre est l’essence majoritaire du bois de la Motte. L’arbre apprécie son sol profond et acide, issu de la décomposition du granite.
Le Bois de Rumignon
Le bois de Rumignon, situé sur la commune de Saint-Aubin-du-Cormier, fait partie du massif forestier des Marches de Bretagne. Le GR 37 longe le site et permet aux promeneurs de se rendre à la Roche Piquée classée monument naturel à caractère artistique depuis 1911.
Selon quelques légendes et superstitions, des crapauds géants garderaient un fabuleux trésor sous la roche.
Ne manquez pas la Croix de Garenne, calvaire situé à l’angle de la route départementale 103.
Typique des boisements du grand Ouest, le bois de Rumignon recouvre une crête de 145 m qui sépare les bassins versants du Couesnon au nord et de la Vilaine au sud.
Situé à 3 km de Saint-Aubin-du-Cormier, le site fait partie du massif forestier des Marches-de-Bretagne.
Un trésor sous la roche
Des pierres taillées et une trentaine de haches témoignent d’une occupation humaine ancienne du bois de Rumignon, à l’époque du Néolithique puis de l’âge de Bronze.
La forêt abrite le site de la Roche piquée, un groupe de rochers de grès aux parois abruptes qui offre une atmosphère douce et apaisante. La topographie particulière du lieu, classé monument naturel à caractère artistique depuis 1911, est source de quelques légendes et superstitions.
L’une d’elles raconte que des crapauds géants garderaient un fabuleux trésor sous la roche…
Un château voisin
Lieu de randonnée très apprécié, le bois de Rumignon est relié au parc du château de Saint-Aubin du- Cormier par le GR 37. L’édifice fut pendant plusieurs siècles l’un des symboles de l’indépendance de la Bretagne. Autrefois composé de dix tours formant une vaste enceinte, le château fut détruit par le roi Charles VIII qui fit couper le donjon en deux.